jueves, 23 de septiembre de 2010

TUNI - COMPARTIMIENTO EN LA CONSTRUCCION DE LAS COCINAS SOLARES





Se esta conpartiendo la merienda y la comida que se cocino en las cocinas solares de todos los participantes de la capacitacion, y todos compartimos la merienda del medio dia.

TUNI - LA PREPARACION DE LOS ALIMENTOS EN LAS COCINAS SOLARES




La participante que a preparo la comida esta viendo como salio sus alimentos.


Aqui podemos observar la comida de un participante, el alimento preparado en esta oportunidad es de una sopa de pollo.


Los participantes están revisando lo que cocinaron en las cocinas solares y están revisando uno por uno de como salio la comida de cada participante.

lunes, 20 de septiembre de 2010

TUNI - CAPACITACION DEL MANEJO DE LAS COCINAS SOLARES






Lo que se pretende es hacer una demostración y una capitación de como utilizar las cocinas solares a todos los participantes y capacitarles desde la preparación de los alimentos y que alimentos se pueden cocinar en las cocinas solares, hasta el manejo de la cocina y el tiempo de la cocción de los alimentos y los que realizaron esta capitación son Nathalie y Eddie a todos los participantes que adquirieron las cocinas y algunas personas que estaban presentes.

viernes, 17 de septiembre de 2010

TUNI - COMO ESTAN ALISTANDO U MATERIAL PARA LAS COCINAS SOLARES


Nathalie esta ayudando a un participante a alistar su lana de oveja para luego ponerlo en dentro de la cocina solar.


En estas imagenes estan trabajando varones y mujeres en la construcción de las cocinas, y estan preparan material, como ser la lana y lo estan estirando la lana para poder introducir dentro de la cocinas.



TUNI - CAPACITACION DE LAS COCINAS SOLARES








Aqui se esta enpazando la capacitacion en Tuni con los comunarios del lugar aui se esta haciendo la entrega del material y herramientas a todos los participantes que querian obtener una cocina solar.

martes, 7 de septiembre de 2010

Le tarwi: une légumineuse oubliée aux nombreuses qualités


Depuis de nombreuses années déjà, un grand nombre d’acteurs fourmillant sur l’altiplano bolivien, des autorités aux associations en lien avec l’agronomie en passant par un certains nombres de paysans aymaras, ont pris conscience d’un problème dans cette région, celui de la conservation des sols.
Depuis les civilisations pré-incaïques à l’industrialisation récente de la production au Pérou, depuis les vallées tempérées de Cochabamba et de Cuzco jusqu’au rives du Lac Titicaca, le Tarwi n’a cessé d’éveiller l’attention des populations locales de par les multiples bénéfices qu’ils lui ont rencontrés. Dans ces conditions, nous, Sascha VUE et Lucile HABERT, étudiants en école d’agronomie, n’avons fait qu’accompagner une tendance que nous avons des le début perçue comme forte : celle de l’extension du Tarwi et de ses nombreuses qualités.
Cette légumineuse de la famille des lupins cumule en effet de nombreux intérêts :
  • Grande fixatrice d’azote, cette plante permet d’apporter immédiatement les nutriments nécessaires aux autres cultures, notamment la pomme de terre,
  • Elle suscite également l’engouement de certaines organisations par sa grande capacité d’adaptation aux changements climatiques,
  • Les recherches sur le sujet manquent, tout comme les politiques gouvernementales et publicités pour le développer.
  • Enfin cette plante, déjà fort cultivée dans certaines zones du Pérou et dans la partie orientale de la Bolivie, présente de nombreux atouts « secondaires » : richesse en protéine égale à celle du soja, efficace dans la lutte contre certains parasites de la pomme de terre, etc.
En parallèle à une recherche de terrain menée dans les universités boliviennes et péruviennes, les associations de recherches internationales de l’altiplano et les associations locales, nous avons souhaité mener une enquête dans une communauté précise afin de mieux cerner l’agriculture locale et les problématiques liées sur l’altiplano. C’est d’ailleurs sur cet altiplano, dans la communauté dynamique de Tuni, que nous avons réalisé un court diagnostic agro-économique, afin de cerner plus en détail les dynamiques liées à la perte de richesse des sols dans la région.
Au regard des failles agronomiques décelées dans les pratiques culturales, l’introduction du Tarwi, dans cette communauté mais également sur l’ensemble de l’altiplano ou les problèmes rencontrés sont proches, nous est apparue comme potentiellement bénéfique, non seulement pour enrayer l’érosion et la perte de richesse des sols, mais également sur d’autres aspect et non des moindres comme la nutrition des familles au régime peu diversifié et souvent carencé. Des lors et après avoir exposé non sans succès dans notre communauté les résultats de nos enquêtes, nous avons souhaité leur proposer la mise en place d’un projet pilote de culture du Tarwi au sein des familles intéressées et enthousiastes en partenariat avec une association locale disposant de techniciens et pouvant assurer le suivi sur quelques années.
Sans espérer le même succès planétaire pour notre « soja des Andes » comme ce fut le cas de son cousin du Nord, le lancement de ce projet permettra, nous croyons, d’améliorer le quotidien de quelques familles et, qui sait, peut être d’initier une culture durable et élargie de cette culture si prometteuse, de par ses caractéristiques naturelles, face aux changements climatiques et aux défis sociaux de l’altiplano bolivien.

Lucile HABERT et Sascha VUE, étudiants agronomes